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Que pense l’OMS du CBD ?

Sans aucun doute, chaque consommateur a eu des réserves avant de s’essayer au CBD pour la toute première fois. Certes, la précaution est légitime lorsqu’on s’essaye à un nouveau produit, mais celle-ci n’a pas lieu d’être lorsqu' elle concerne le CBD. Et pour cause, le CBD ou cannabidiol est une substance naturelle qui n’offre que des bienfaits sur le plan physique et mental.

Malgré la démocratisation générale du CBD dans le monde, vous avez encore des doutes sur ses bienfaits tant vantés ? Vous avez certainement besoin d’un avis scientifique pour vous rassurer avant de passer à l’action. Et ça tombe bien car dans cet article, nous vous parlons de ce que pense l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé) du CBD afin d’y voir plus clair.

Que vaut l’opinion de l’OMS en matière de santé ?

Au regard de l’actualité récente et de son rôle prépondérant dans la gestion de différentes crises sanitaires dans le monde, on ne présente plus l’OMS. Toutefois, l’Organisation Mondiale de la Santé ne tient pas à un simple rôle de régulateur en matière sanitaire. Tout ce qui peut potentiellement avoir un lien avec la médecine dans le monde concerne l’OMS. Il s’agit en effet d’un organe onusien visant à centraliser les connaissances scientifiques dans le monde entier.

Financés par les différents pays adhérents – soit la quasi-totalité des pays du monde – les cadres de l’OMS sont chargés de mener diverses études scientifiques de portée mondiale. Bien que les avis médicaux de cette organisation soient purement consultatifs et n’aient aucune valeur exécutive dans un quelconque pays au monde, ces avis sont néanmoins estimés du plus grand nombre et très souvent suivis par les différentes autorités médicales existantes.

En effet, l’organisation mondiale de la santé s’avère être la figure de référence en matière de santé dans le monde. Toutes les autorités médicales de la planète se tournent vers ses rapports afin de pouvoir mieux perfectionner leurs techniques médicales.

Grâce à son travail titanesque commis par ceux répondant à son autorité, l’OMS est estimée et respectée de toutes les autorités sanitaires dans le monde. Cette organisation se veut alors la norme mère en matière de santé et chacune de ses déclarations est prise très au sérieux. De plus, quand celle-ci avertit sur la dangerosité d’un médicament, ledit médicament finit souvent par disparaître de la vente dans le monde entier.

Il en va de même pour ce qui concerne la réciproque. Dès lors où l’OMS, après des études scrupuleuses, en vient à déduire qu’un produit est inoffensif d’un point de vue pharmaceutique, les autorités de santé partout de par le monde considèrent son avis. Il se trouve que de toutes les questions de santé abordées par l’OMS, la question très spécifique du CBD a été diligemment abordée par les scientifiques de l’organisation. Le rapport qui résultat de leurs études constitua une étape fondamentale pour ce qui concerne la reconnaissance du CBD à titre thérapeutique.

Quelles sont les déclarations et études reconnues par l’OMS sur le CBD ?

En raison de son expertise en matière de santé, l’OMS est régulièrement consultée par toutes les autorités sanitaires du monde entier sur des problématiques diverses. En effet, la question des stupéfiants relève aussi de la compétence de l’OMS. Cette organisation est donc à même de décréter quel produit peut être ou non considéré comme un stupéfiant.

Ces études ont une influence directe sur les lois nationales à travers le monde qui modulent leur politique de répression au regard des décisions de l’OMS. En France, les législateurs se sont appuyés plus d’une fois sur l’Organisation Mondiale de la Santé afin de déterminer de la légitimité de la mise sur le marché ou encore de la pénalisation d’une substance en particulier.

Bien évidemment, le cannabis a été maintes fois retrouvé au centre des débats scientifiques animés par l’OMS. Cette organisation a reconnu le cannabis comme stupéfiant du fait de la présence de THC, réputé comme psychotrope et pourvu d’effets secondaires indésirables.

Pour autant, l’OMS n’a pas manqué de statuer sur la question du CBD qui n’est qu’une molécule présente dans le cannabis et qui, de ce fait, ne saurait être amalgamé à ce dernier en tant que substance stupéfiante. Après de nombreux débats scientifiques entourant le CBD, l’OMS a alors rendu en 2017 un rapport de 29 pages conduit par le professeur Amine Benyamina.

Ce rapport est le résultat d’études menées par de nombreux médecins et professeurs en médecine. Dans ce rapport, il a finalement déterminé que le CBD n’était pas une drogue stupéfiante. Ce qui, en soit, constituait une avancée significative permettant alors de distinguer nettement le CBD du cannabis. Qui plus est, le rapport de 2017 aura prolongé les conclusions du fait des résultats observés à l’issue des études. Non seulement le CBD était lavé des accusations potentielles qui l’assimilaient à une drogue, mais il a aussi été reconnu comme n’étant pas nocif pour la santé et ne présentant aucun effet indésirable. Et le rapport va encore plus loin en reconnaissait même au CBD “certaines valeurs thérapeutiques”.

Non seulement l’OMS reconnaît le caractère inoffensif du CBD, mais l’organisation va plus loin encore en admettant que les produits à base de cannabidiol peuvent effectivement avoir des bénéfices sur la santé. Ce simple rapport constitue alors une caution de choix puisqu’il nous vient tout droit de l’organisation scientifique la plus réputée au monde.

Pourquoi la France a longtemps ignoré l’avis de l’OMS sur le CBD ?

Bien que le rapport date de 2017, et que certaines déclarations préalables de l’OMS plaidaient déjà en faveur du CBD, la France ne se sera pas immédiatement accordée aux conclusions de ce rapport tout particulier. En dépit de la rigueur de ses études scientifiques, les avis de l’Organisation Mondiale de la Santé ne sont acceptés qu’à titre purement consultatifs en France et dans le monde. Aucun pays n’est tenu d’y souscrire, bien que tous accordent une valeur certaine aux rapports publiés.

En publiant son rapport, l’OMS ne faisait que confirmer d’innombrables études déjà conduites dans plusieurs dizaines de pays dans le monde, attestant elles aussi de l’absence de nocivité du CBD, sans compter la reconnaissance de ces effets bénéfiques pour la santé.

Malgré tout, la France aura attendu des années avant d’adhérer aux conclusions de l’OMS pour ce qui concerne le CBD. Même si les produits à base de CBD sont accessibles à tous en France, ces derniers ne bénéficient d’aucune promotion. Qui plus est, leur intérêt thérapeutique a été très longtemps occulté, en tout cas, jusqu’à une date récente.

Avec 3 années de retard sur le rapport de 2017 publié par l’OMS, la France a elle aussi estimé bon de mener des expérimentations relatives au CBD. Un décret autorise aujourd’hui les expérimentations sur une durée de 2 ans, s’étalant de mars 2021 jusqu’au premier trimestre de 2023. Tout prête à croire que les conclusions de ces expériences seront alors exactement les mêmes que celles observées par l’OMS.

Quoi qu’il en soit, l’OMS reconnaît volontiers le rôle bénéfique du CBD pour la santé. Aucun effet secondaire n’a été à ce jour observé par les médecins ayant conduit l’étude.

Considérant la caution scientifique que représente l’OMS, on peut alors déterminer qu’il n’y a rien à craindre à consommer des produits à base de CBD. D’ailleurs, ses effets thérapeutiques ont déjà été attestés comme tels par la norme mère en matière de santé dans le monde.

Pelin YILDIZ, autrice psycho et voyage
Publié par : Pelin, autrice psychologie, santé et voyage

Diplômée en psychologie et lettres à Paris, Pelin écrit sur les sujets qui la passionne : santé, psychologie, voyage, lifestyle... Ces dix dernières années, elle a été publiée dans la presse française et internationale, dans plus d’une dizaine d'ouvrages Gallimard et des blogs spécialisés. Retrouvez là sur son compte Twitter @jesuispelin

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